lundi 28 novembre 2011

12/ MêME PAS PEUR DES TROLLS !


Je me suis tenue à carreau quatre jours. Je n'ai rien publié. Plusieurs de mes petits poissons m'ont même demandé si j'allais bien. J'ai répondu que j'étais en train de lire un bouquin passionnant et que je faisais un petit break point de vue nouvelles catastrophiques. Chacun le fait régulièrement. Ceux qui ne le font pas finissent sous antidépresseurs. On le sait, d'abord parce qu'ils le disent sur leur mur, ensuite parce qu'après ils ne publient plus rien durant un long moment.

Pendant ce temps là je me suis demandée d'où pouvait bien venir la menace et si elle était sérieuse. Avant l'accident le pays était au bord de l'insurrection. Les politiques, les banquiers et autres grands patrons commençaient à avoir chaud aux fesses. Les gens avaient compris que le coup de l'Euro puis des crises financières à répétitions avaient comme principal objectif de les alléger de leurs économies ; puis de les appauvrir au point de les rendre soit esclaves de leur employeur, soit misérables détritus de la société qualifiés "d'assistés" et méprisés par tous les autres.

On avait atteint un seuil critique. Les manifs fleurissaient et on sentait comme des liens en train de se tisser entre toutes les révoltes. Quand est arrivé l'accident, qui a tout arrêté évidemment.
Je ne vois donc pas pourquoi l'état ferait une chasse aux agités alors qu'on ne peut plus sortir de chez nous. Et pourquoi est-ce qu'il me menacerait, d'abord ? L'état arrête sans sommation.

Non, le seul qui pouvait me faire un coup pareil pour me foutre la trouille, c'était mon ex. Mon ex déteste Lifebook. Il a de bonnes raisons pour ça. Lifebook m'a détaché de lui en me faisant rencontrer le surfeur.

Lifebook est responsable d'un tiers des divorces aux Etats-Unis. Un tiers, c'est énorme. Il faut dire qu'on entre en relation si facilement. Le caractère écrit de la communication permet même aux bègues de draguer ! On s'affiche disponible pour discuter et si on partage le même avis, on a tendance à se plaire. Commence alors le jeu de la séduction. La nouveauté étant toujours plus charmante que l'ancien, on a vite fait de virer l'ancien...

Est-ce qu'il serait capable d'un truc pareil ?
Un amant éconduit est capable de vacheries assez inimaginables... Si c'est lui et que je me remets à publier, il ne se passera rien. Il verra que je ne suis pas une trouillarde et que d'une certaine façon je l'ai démasqué. Si ce n'est pas lui, c'est pareil. Il ne faudrait pas que n'importe qui puisse me faire taire simplement parce-que mes publications ne lui conviennent pas.

C'est peut-être juste un troll qui bloque sur mon cas. Un troll est une personne payée par un parti politique pour saturer de commentaires élogieux les positions que le parti défend sur tous les sites communautaires.

De toutes façons, je n'allais pas rester dans l'expectative. J'ai donc sorti les infos sur la guerre en Libye qui démontrent que ce conflit a été monté de toutes pièces par l'OTAN avec la complicité des états qu'elle chapeaute. On nous a refait le coup de la guerre "humanitaire" en nous faisant croire que le peuple libyen était martyrisé, bombardé même, par son dirigeant et qu'il fallait aller le sauver... En le bombardant à notre tour. Cherchez l'erreur !

J'ai donc balancé les témoignages de journalistes indépendants qui sont allés sur place et qui attestent que les seuls bombardements qu'il y ait eu depuis le début de l'année sont du fait de l'OTAN. J'ai relayé deux documentaires sur les dégâts causés au sol par ces bombardements sur des cibles qui ne sont pas stratégiques, les civils tués, les enfants blanchis à l'uranium appauvri... On a vu un pays prospère, relativement développé, mis à sac par une bande d'envahisseurs.

La teneur du post était donc claire : l'état français participe à l'attaque illégale d'une nation, comme il l'a déjà fait en Afghanistan, comme le reste de l'occident l'a fait en Irak.
Avec nos impôts.

On tue tous les jours, en notre nom, des gens qui vivaient tranquillement.
Pourquoi ?
Pour que les super-riches de chez nous puissent continuer à l'être en nous revendant ce qu'ils ont volé à d'autres avec nos impôts.
Trop fort, non ?


< A suivre... >