mardi 29 novembre 2011

11/ SéMANTIQUE TOC !


Le lendemain, j'ai trouvé dans ma boite mail :
« Je croyais pourtant t'avoir dit de la fermer ! »

Sur mon mur, à la vue de tous, il y avait en plus :
« T'es qu'une conspirationniste à deux balles et les gens qui t'écoutent sont des crétins ! »

Les deux messages provenaient encore d'un compte récemment désactivé.

On ne peut pas écrire sur le mur de quelqu'un dont on est pas ami. Donc soit l'auteur de ce message a piraté mon compte, soit c'est quelqu'un qui faisait partie de mes amis.

J'ai 372 amis.
Impossible de savoir s'il en manque un et lequel.

Le terme "ami" est un peu galvaudé sur le réseau, il faut bien le reconnaître. Disons que dans le nombre, j'ai quelques amis de la "vraie" vie et des gens avec lesquels j'ai profondément sympathisé sur Lifebook et à qui je suis attachée maintenant. Le reste, ce sont des "relations". Maintenant voir écrit sur chaque mur : untel a 200 relations ferait franchement tendancieux... On aurait pu les appeler des "contacts" mais cela ferait trop réseau professionnel. Or Lifebook se targue d'être un réseau social non professionnel.

Est-ce que j'aurais pu accepter dans mon cercle relationnel quelqu'un qui m'en voudrait ?

J'accepte un peu tous ceux qui me sollicitent. S'ils ont liké un de mes posts ou laissé un commentaire sympathique, c'est direct. S'ils se présentent sans rien dire, j'inspecte un peu leur profil, leurs goûts, leurs opinions politiques - s'ils en ont - et je les laisse intégrer mon réseau. Je ne suis pas de nature suspicieuse. Il faudrait peut-être...

Par acquis de conscience, j'ai changé mon code d'accès. J'ai même changé l'adresse mail de référence. Au moins comme ça je ne facilite pas le piratage de mon compte...


< A suivre... >